>no gender

Harry Styles brise les diktats du genre en couverture de Vogue US du mois de décembre ! Pour la première fois en 127 ans, Vogue US a choisi, pour son numéro de décembre 2020, de mettre en couverture un homme en solo.  Nous voyons émerger de nouveaux codes et de nouveaux genres qui étaient jusqu’à présent très définis. De nouvelles identités flottantes se dessinent entre hommes et femmes. Depuis des décennies les marques pratiquent un marketing genré (choisir de cibler un genre masculin ou féminin). Quel que soit le domaine, les modes de consommation ont été pendant très longtemps binaires : d’un côté les produits pour femme/fille et de l’autre, les produits pour homme/garçon. Choisir de cibler un genre, c’est le définir et prendre le risque de véhiculer des schémas, des clichés et des stéréotypes sociétaux qui seront de plus en plus en contradiction avec les aspirations des consommateur·trice·s. Le passage au marketing non genré n’est pas une tendance éphémère ou un effet de mode il serait dangereux de le percevoir comme cela. Le marketing genré peut être très rebutant pour bien des consommateur·trice·s , particulièrement pour les moins de 30 ans et celleux qui les suivent, alias la génération Z. Ces deux groupes de consommateur·trice·s ( la cible que toutes les marques s’arrachent pusiqu’iels sont les consommateur·trice·s de demain) ont largement prouvé que leurs valeurs ne correspondent en rien au genre. Attention le non genré commence aussi à faire son chemin dans les générations précédentes !

#nogenderitsbetter

©image Vogue
>la force de la fragilité

Art ancestral japonais, le Kirie consiste à découper et à créer une œuvre à partir d’UNE SEULE feuille de papier! Initialement utilisé lors des cérémonies religieuses, cette tradition millénaire est aujourd’hui portée à des sommets par des artistes contemporains qui donnent au papier un nombre quasi infini de formes.  Ces artistes confirment une nouvelle fois la possibilité d’harmoniser la modernité et la tradition au sein de ses rites culturels. Parmi ces artistes, Nahoko Kojima est une magicienne qui nous envoûte, nous ensorcelle !  Au-delà de la noblesse, de la prouesse et de la dextérité, nous avons surtout été fasciné par la poésie qui se dégage de son travail. Elle ne fait pas que de découper une feuille de papier au contraire elle joue avec pour donner vie à un imaginaire aussi fragile que puissant. Nous ne nous lassons pas de contempler ses œuvres d’une poésie infinie, d’une délicatesse absolue, d’une force littéralement extraordinaire.

#laforcedelafragilite

Pour voir le travail de Nahoko Kojima c’est [ ici ]
et là aussi [ ici ]
©image Nahoko Kojima
>un énorme coup de ♥ pour la fondation Mater

En cette année si particulière et difficile, notre dernier cahier de l’année n’a pas pour but ni envie de parler d’une marque, une publicité, une stratégie de com ou un produit mais d’un projet qui est un coup de pour nous. Ce que fait la fondazione mater allie tout ce que nous aimons. Ce projet c’est à la fois de l’inclusion sociale à travers la cuisine,  l’accès à une alimentation équilibrée aux personnes en situation de précarité, une lutte contre le gaspillage alimentaire, de la formation.  Et c’est 100% créatif.  Les repas sont élaborés par des chef·fe·s/brigades bénévoles qui pour certain·e·s se retrouvent dans une situation difficile due à la pandémie.  A la base de ce projet on retrouve le mad créatif chef Walter el Nagar, une vraie personnalité socialement très engagée.  Depuis le premier confinement, plus de 16’000 repas, à base d’invendu ont été servis. Ce projet porte des idéaux et nous montre ce que l’humain peut faire de mieux lorsqu’il s’affranchit de préjugés, lorsqu’il met sa créativité au service d’une idée avec un grand I.

C’est simple, c’est vrai, c’est sûrement bon !

#bigupfondazionemater

La page facbook de la fondation c’est [ ici ]
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Le site de la fondazione Mater [ là ]
©image Fondazione Mater